Un clic sur les photos pour les agrandir    ,  les phrases en bleu sont des liens.

 Jeudi 14 Juillet   67km      Météo :  Grand soleil 12– 22  °C     


 

Le ferry a 2h30 de retard. On piaffe d’impatience, l’entrée dans le  Seyðisfjörður se fait au son de la corne de brume du bateau et soudain le soleil apparaît. On en prend plein les yeux. On débarque environ 3/4 h après l’arrivée. Le passage à la douane se limite à nous coller un autocollant avec notre date d’arrivée et on nous demande la durée de notre séjour. Certains véhicules sont mis de côté pour un contrôle plus approfondi. On ne risquait presque rien, on n’a pas apporté de denrées animales, on respecte presque la quantité d’apéro ( vu que Mickaël nous a délesté), on dépasse juste un peu les 3 kg réglementaires de nourriture.

On  prend la route d’Egilsstaðir. Ce passage de col nous émerveille. Il y a encore beaucoup de neige, et on passe devant une lagune où l’on aperçoit quelques petits icebergs bleutés. Magnifique, mais pas de place pour s’arrêter. La cascade Gufufoss est le long de la route, nous y faisons une halte.

Nous passons d’abord échanger notre bouteille de gaz pour une islandaise, nous reprendrons la nôtre au retour. Ca a été un peu plus difficile que prévu car tous les employés de la station N1 étaient des jeunes qui ne connaissaient pas apparemment la manip. Heureusement que l’on a trouvé un responsable. Pour info, il faut demander une bouteille jaune, c’est une propane de 11kg, avec le même pas de vis que les nôtres. On passe ensuite au Netto voisin. On est surpris par ce qu’on peut trouver. Pas mal de choix : légumes, fruits, soupes, café, et du mouton sous pas mal de formes. Peu de poissons cependant même en surgelé. On s’essaie au skyr local, mélange de fromage et de yaourt. L’addition est un peu salée mais on a du ravitaillement pour au moins une semaine. Après un arrêt au bord du lac Lagarfljót, on se dirige vers Hengifoss, que l’on voit au loin depuis la route. Elle semble bien lointaine mais finalement la balade est assez facile. Il fait 22°C au soleil quand on commence la rando en tee-shirt. On passe devant Litlanesfoss, et on arrive à cette majestueuse cascade de Hengifoss. Et en  plus de la cascade, on bénéficie d’un superbe panorama dans la vallée. Il fait un peu plus frais en haut, et le vent accentue l’impression de froid, mais c’est encore très agréable avec une polaire. La balade nous a pris 3h dont 1h d’observation d’herbes, de fleurs et de cailloux variés et de prises de photos. La plancha est de sortie ce soir car on a hâte de goûter à cet agneau islandais. Miam! Très bon. Le skyr est très bon aussi. Nous allons passer la nuit sur le parking de Hengifoss( vidéo) entouré d’un panorama superbe.

  

 


Vendredi 15 Juillet   255 km     Météo :  Faible pluie le matin-, très nuageux  ensuite 

8°—13  °C  


 

Nuit calme. Ce matin, il fait gris et ma météo annonce plutôt moins mauvais dans l’extrême Nord-Est. Nous décidons donc de rallier la péninsule de Rauðanes dont nous avons prévu de faire le tour à pied. Nous passons par la rive Est du Lagarfljót, l’occasion de tester les premières pistes. Quand je dis piste, c’est en fait des routes non goudronnées , en terre ou en cailloux mais praticables par des voitures de tourisme. (Il existe aussi des pistes nommées piste F, uniquement utilisables par les 4X4 mais nous nous y aventurerons pas en principe) Les pistes que nous avons parcourues aujourd’hui sont souvent pleines de trous et de bosses et il est difficile de trouver la bonne vitesse pour que ça secoue le moins possible. Enfin, on s’en est sorti.

Après Egilsstaðir nous reprenons la route 1 jusqu’à l’embranchement avec la 85 qui va vers l’Est. La route est magnifique : cascades, canyons, landes à pertes de vue. Nous faisons la pause déjeuner à Vopnafjörður, un joli fjord entouré de montagnes noires enneigées. Nous en profitons pour reprendre de l’eau et vidanger les eaux grises, côté très pratique des stations essence islandaises.

Nous continuons dans le brouillard la route vers Pórshöfn, et prenons ensuite un chemin vers la droite en direction de Vellir. A 1 km se trouve le parking de départ de la rando. Comme la veille, nous n’aurons pas froid, mais l’équipement n’est pas le même : cagoule, gants, parka, et surpantalon car le petit vent qui souffle à 70km/h rafraîchit quelque peu cette péninsule exposée.

On oublie bien vite ces conditions en découvrant la multitude d’arches creusées par la mer. C’est du jamais vu. Cerise sur le gâteau, des macareux sont présents sur 3 de ces arches et nous les observons longuement. Pour moi qui n’en avait jamais vu, je suis surpris de leur petite taille comme celle d’un pigeon à peu près. Nous revenons par la partie Est de la boucle un peu plus longue mais moins escarpée. La balade de 8km a duré 3h30 en savourant. On rentre quand même un peu fourbu mais le vent a un peu molli et nous décidons de passer la nuit sur ce parking, en bord de falaise. Seul un 4X4 est stationné à une centaine de mètres. Petite frayeur de la journée, mon appareil photo est tombé en panne, le moteur du zoom  patinait et il ne faisait plus la mise au point. Heureusement, après quelques minutes au chaud, il fonctionne à nouveau. Pourvu que ça dure..

  

 


Samedi  16 Juillet   105 km      Météo :  8-  14°C  quelques éclaircies      

 


 

La nuit fut excellente, un peu trop car nous nous levons très tard ce matin. Nous reprenons la 85 en direction de Asbyrgi. Nous arrivons dans ce canyon en forme de fer à cheval  creusé par l’empreinte de sabot du  cheval à 8 pattes d’Odin  ( cette explication nous va bien) et nous faisons la petite balade de Botnsjörn, qui offre de beaux points de vue  sur un petit chemin aménagé.

 

Le but du jour est la rando autour du Rauðhòlar, la montagne rouge. Seulement, le départ se fait sur la piste 862 à 15 km d’Asbyrgi, et pour y accéder il faut descendre (et donc remonter) une très forte pente sur la piste caillouteuse avant d’arriver à  Vesturdalur. A ma question à l’office de tourisme local, il m’avait été répondu que certains vieux camping-cars ne pouvaient pas  parfois remonter la pente. Nous nous engageons pour voir de visu de quoi il  retourne. Première bonne surprise la piste est en travaux et une bonne partie est goudronnée puis ensuite gravillonnée. Il ne reste donc que 5 km à faire sur une piste étroite mais qui ne posera aucun problème car il y des endroits dédiés pour se croiser. Nous voilà donc face à la fameuse pente. C’est bien raide et ce qui m’inquiète, c’est un endroit en courbe avec une adhérence qui me paraît précaire. Certaines voitures de tourisme hésitent aussi avant de se lancer. Après une hésitation, je me dis qu’il serait bête de prendre des risques. Certes la balade va être rallongée de 2 km, mais c’est au prix de la sécurité et on se dit qu’on trouvera peut-être une bonne âme pur nous remonter en voiture. Nous nous garons donc en bord de piste et nous commençons la balade par Hljóðaklettar, les formations de basalte horizontales. ( Nous avons vu ensuite une petite capucine plus téméraire que nous qui est descendue et probablement remontée puisque nous ne l’avons pas vu au retour).

C’est très spectaculaire, ce que ne rendent pas forcément les photos, comme à chaque fois dans le cas de grandes roches. La boucle se termine par la montée sur Rauðhòlar. La balade est facile, seuls les 20 derniers mètres en corniche avec le vide des 2 côtés  est un peu difficile pour les gens sujets au vertige mais la corniche est quand même assez large. La récompense est au rendez vous avec ce superbe panorama : d’un côté cette montagne rouge au premier plan et des montagnes et la mer en arrière plan, de l’autre l’ensemble d’Hljóðaklettar longé par la rivière. La balade redescend en pente douce jusqu’au parking où justement un 4X4 qui n’a pas l’air trop chargé va reprendre la route. Une petite tape à la vitre, et Nelly y va de son anglais pour demander si par hasard cela ne les dérangerait pas de nous remonter là haut…Pas de soucis! C’est un couple d’allemands sympas qui nous à évité une corvée pas très réjouissante.

Ce soir, c’est camping obligatoire car nous sommes dans un parc national. Le camping d’Asbyrgi est simple mais dans le canyon, nous profiterons encore  d’un bel environnement pour la soirée.

  

 


 Dimanche 17 Juillet   146 km     Météo : Très beau   8 -21  °C      


 

Bonne nuit dans ce camping très calme. Petit déj dehors au soleil. On discute un peu avec un canadien qui est là pour 2 semaines.

Aujourd’hui, c’est journée cascades. Comme la piste 862 comporte une partie trop difficile pour les camping-cars, on décide de prendre la rive Est par la 864. J’ai bien lu dans des récits que c’est une véritable tôle ondulée d’une soixantaine de km mais au moins ça passe et cela nous permettra de voir Dettifoss des 2 côtés en remontant par le bout de la 862 qui est goudronnée. La première partie de la piste  s’effectue sans problème et nous emmène à la première cascade Hafragilsfoss. A quelques mètres du parking, on voit un 4X4 en difficulté dans de grosses ornières et heureusement il y a moyen de stationner juste avant, on est à 300m du point de vue. Evidemment, je me répète, c’est encore magnifique. La cascade et son canyon aux alentours sont vraiment très photogéniques. Quelques kilomètres plus loin, c’est Dettifoss, la majestueuse. Elle est surtout impressionnante par son débit. Il y a pas mal de touristes et c’est difficile de faire un photo sans personne dessus. Par ce côté, on s’en approche vraiment près, et ça ne mouille pas contrairement au côté Ouest. On a la chance de voir un bel arc-en ciel, on y reste longuement en savourant le spectacle. (vidéo)

 

Il reste encore 28 km de piste pour rejoindre la route 1 vers le Sud. Dès le départ, on comprend notre douleur, c’est pire que ce que l’on imaginait ! Ca secoue du diable ! Dès qu’on est à moins de 60km/h, le camping-car tremble de tous ses organes. J’essaie d’ accélérer mais dans des virages ou des hauts de côtes, il faut bien ralentir et là, c’est l’horreur ! On y est, il faut bien continuer. Quand j’arrive à atteindre les 60km/h, ça tremble encore un peu mais ça va mieux. Heureusement la piste s’améliore sur le 8 derniers km et on atteint enfin la route 1,  où l’on fera la pause de midi sur un parking. (vidéo route 864)

Au redémarrage, pépère en a pris un coup et nous le fait savoir, il émet un petit grincement à chaque fois qu’il y a une petite bosse…

 

On rejoint comme prévu Dettifoss par la rive Ouest. La vue y est encore plus belle, et on a encore droit à un superbe arc-en-ciel complet. On fait la petite boucle vers notre troisième cascade de la journée : Selfoss. Moins impressionnante mais tout aussi belle avec plusieurs  chutes. Nous nous hâtons de rejoindre Myvatn, le lac des mouches car nous voulons passer chez Myflug-air. Demain, c’est le moment de nous faire nos cadeaux d’anniversaire : un tour en petit avion au dessus de l’Islande. Départ prévu à 10h30 locale.

  

 


Lundi 18 Juillet   49 km     Météo : Très beau  10 - 19  °C         


Itinéraire du jour :autour du lac.

 

Etant dans un parc national où fleurissent les interdictions de stationner la nuit, nous avons passé la nuit au camping Hild sur le bord du lac Myvatn. Nuit calme.

Le camping propose un service de laverie et séchage : on dépose son linge et on le reprend quand il est fait. Comme ça fait maintenant 10 jours qu’on est partis, c’est une bonne opportunité. Ceci étant fait, on se dirige vers la piste d’envol. Un jeune pilote nous informe que le départ est repoussé à 11h et que l’itinéraire se fera en fonction de la couverture nuageuse. On fait d’abord le tour du lac aux eaux turquoises avec ces différentes curiosités, puis on repasse par Dettifoss , Asbyrgi qui de haut est vraiment spectaculaire, on survole ensuite l’intérieur de l’Islande avec ces volcans plus ou moins éteints jusqu’à celui d’Askja avec son cratère rempli d’eau bleue lagon. On voit des fumerolles un peu partout. On passe au dessus de la dernière éruption du Barðarbunga en 2014. Le temps est magnifique pour voler. On ira jusqu’au début du glacier Vatnajökull, le plus grand d’Europe. Là  on sent un peu le frais …

Les paysages sont grandioses , le jeune pilote est  sympa et classe, même si on n’a pas tout compris de ses explications en anglais. Beaux cadeaux d’anniversaire respectifs!  Quelques photos

Nous profitons du beau temps qui ne devrait pas durer demain pour gravir les pentes du Hverfell en 1/4h , ce volcan gris imposant dont le tour du cratère mesure 3km. On a alors une vue magnifique sur l’Est de Myvatn. ( photo panoramique du jour). Nous n’effectuerons pas le tour en entier car nous nous dirigeons ensuite vers le volcan Viti et son spectaculaire cratère bleu turquoise, puis nous parcourons le champ de lave de Leirhnjùkur, chemin aménagé très facile où nous découvrons les magnifiques coulées de lave d’un noir profond, des fumerolles et des marmites bouillonnantes.

Nous revenons au camping avec 2  auto-stoppeuses françaises. Nelly passe récupérer le linge mais il n’est pas prêt. Le sac est resté au même endroit que ce matin, visiblement personne ne s’en est occupé. Nelly insiste pour qu’il soit près demain matin , on verra bien. Le camping est très bien placé mais les sanitaires vétustes et la qualité de l’accueil n’est pas au rendez vous. Mais comme l’indique le routard, il n’y a pas de mouches. D’ailleurs, nous  n’en n’avons vu encore nulle part!

Plancha de sortie ce soir pendant qu’un groupe d’italiens s’installe avec marmaille et gouaille réglementaire. On n’est pas couchés !

  

 


Mardi  19  Juillet   64 km dont 20 m dans le sable   Météo : Belles éclaircies 10 -  20 °C        


Itinéraire du jour : autour du lac

Episode 1

 

Finalement, on a été aussi tardifs que nos voisins pour se coucher. Il est 0h30 locale, il fait encore jour, par cette journée très dégagée. On aperçoit la pleine lune sur un ciel rougeoyant.

Ce matin direction Kalfastrond, une courte balade de 3/4 h au niveau du lac. On y découvre des masses de lave  dans l’eau du lac. On fait connaissance avec les fameuses minuscules mouches, mais rien de méchant. On observe aussi différents oiseaux. Paysage reposant par rapport à l’univers minéral d’hier. Nous poussons jusqu’aux pseudo-cratères de Skútustaðagigar. Ca ressemble à des petits cratères mais sans en être vraiment, ils se sont formés quand de la lave en fusion a coulé dans le lac, provoquant des explosions de vapeur. Beaucoup de cars de touristes sans que ça soit non plus le Mont Saint-Michel. Nous faisons juste la balade qui mène aux points de vue, car le reste du chemin au ras de l’eau ne nous semble pas très spectaculaire. Ce parking étant trop bruyant, nous retournons à Kalfastrond pour faire la pause déjeuner.

Nous allons ensuite à Dimuborgir, les châteaux noirs, un champ de lave réputé. Nous décidons de faire le parcours de 3,5 km mais nous sommes revenus au départ bien trop vite, on a dû louper quelque chose. De toute façon, même si le cadre est sympa, ce n’est pas l’endroit le plus spectaculaire  autour du lac, même si c’est le mieux aménagé avec chemins piétons et boutique de souvenirs..

Vient ensuite le site de Hverir : fumerolles, marmites de boues en fusion, soufre et odeur qui va avec… jets de vapeur…. En fond de scène des magnifiques collines ocres. (vidéo)

L’après-midi se termine par le lavage du camping-car. Il est temps, car les poussières ramassées sur les pistes commencent à bien coller et elles sont corrosives. C’est pourquoi presque toutes les stations essence sont équipées de jets et balais pour laver les voitures. On en profite pour vidanger les eaux grises et faire le plein d’eau. Il est 19h et on cherche un endroit pour passer la nuit.

J’avais repéré dans plusieurs récits un bivouac possible sur un parking de la route 87 en direction d’Husavik, endroit idéal pour passer la nuit. Après une dizaine de km, point de parking, juste une petite place en bord de route que nous passons dans un premier temps et finalement nous faisons demi-tour pour y retourner. Ca à l’air parfait pour y passer la nuit. Demain, journée baleines.

  

Episode 2

 

Ca à l’air parfait, je m’engage sur le bout de piste perpendiculaire à la route dans l’intention de faire un demi-tour pour me placer correctement. A peine 2m en dehors de la voie et je comprends tout de suite, c’est mou, on va s’enfoncer. Ca y est, on est enfoncé.

Ayant de l’expérience dans ce domaine, je ne me précipite pas sur l’accélérateur et je descends examiner la situation. La roue droite est enfoncée de 10 cm dans du sable encore plus mou que sur une  plage. Première étape, je sors les plaques de désenlisement. Vous savez les plaques jaunes en plastique que nous vendent les accessoiristes camping-car.

Les plaques sont bien posées sous les roues. On essaie d’avancer tout doucement en deuxième : aucun effet.

Je m’en doutais un peu, c’est pourquoi je sors immédiatement les chaînes. Je sais, ça va marcher, on l’a fait l’an dernier en Pologne sur de l’herbe humide, et ça avait fonctionné. Je conseille à Nelly de remonter dans le camping-car en attendant.

Habitué à la manœuvre, la pose des chaînes ne me pose pas de soucis. Sauf que, je ne sais pas pourquoi, aujourd’hui, ça ne le fait pas. On dirait qu’elles sont trop courtes : je n’arrive pas à rejoindre les 2 bouts. L’énervement aidant, je ne réfléchis plus : je change de chaîne, j’essaie dans l’autre sens, je finis par regarder le mode d’emploi : c’est pourtant comme ça qu’il faut faire ! Mais toujours trop court ! Aurais-je pris les chaînes de ma twingo au lieu de celles du camping-car ? Mais non, elles restent toujours dedans. En plus, il y a ce petit truc rouge en plastique qui sert de renvoi à la chaîne qui ne tient pas. Je l’enlève et le pose dans le sable, on verra après.

 

Soudain ma boîte à neurones commence à refonctionner. La roue est enfoncée donc la chaîne ne peut pas descendre assez bas sur la roue : il faut creuser et bien dégager la roue. Un gros caillou va servir de pelle. C’est facile, c’est tout mou. Cela fait déjà plus d’une demi heure que je m’escrime et je demande à Nelly de mettre le frigo au gaz !

Maintenant, la première chaîne est presque mise. Il ne reste plus qu’à faire le renvoi avec le petit bout de plastique rouge. Mais où est-il passé ? En creusant, il a certainement été recouvert de sable. Nelly qui me propose son aide depuis le début, va venir chercher le petit bout de plastique.

 

Imaginez la scène vue par les quelques islandais qui passent sur la route principale : un camping-car français en crabe sur une piste avec d’un côté un mec en cotte de ski ( je l’avais à portée de main depuis le lavage du camion) qui essaie de mettre sa deuxième chaîne, allongé sous la roue en train de creuser, et de l’autre sa femme, armée d’une pelle à main en plastique jaune normalement faite pour ramasser les miettes de pain, qui creuse le sable à la recherche d’un hypothétique bout de plastique …

Bref , on ne retrouvera jamais ce fichu bout de plastique bien que Nelly ait remué du sable sur 5 mètres carrés, mais les chaînes sont mises, ça va aller.

Démarrage en douceur, résultat : on n’a pas bougé et on est enfoncé un  peu plus. Maintenant une bonne vingtaine de centimètres.

 

Cette fois, il faut se résoudre à demander de l’aide, mais la route n’est pas très passante, il est tard. On surveille un gros 4X4 qui pourrait nous sortir de là. Au bout de quelques minutes, il arrive enfin : il n’est pas très gros, mais on s’en contentera. Nelly explique la situation au Monsieur qui parle bien anglais. Ok, il va nous aider : il se penche à l’arrière pour vérifier qu’il y a un point d’ancrage, sort une énorme corde, fait un nœud de chaise et me dit de monter en mettant la marche arrière. Il tire, j’accélère, mais ça part en crabe  et je vois dans mes rétros se rapprocher le fossé. Je freine, la corde casse. Sans se démonter, il fait un nouveau nœud  et me regarde un peu en faisant les gros yeux : « Ne freinez pas avant d’être sur la route ! »

On recommence, il tire, le 4X4 part de travers mais je suis enfin sur la route. Nelly explose de nervosité, le Monsieur la sert dans ses bras et nous salue en partant. Ca a duré 10 minutes contre l’heure et demie d’efforts à essayer de s’en sortir tout seul.

Il ne me reste plus qu’à enlever les chaînes. Maintenant, on arrête les conn….. Et on rentre au camping !

Et comme le corbeau de la fable «  On jura un peu tard, honteux et confus, qu’on ne nous y reprendrait plus »

Après cette aventure digne des Bidochons en Islande, nous nous retrouvons dans le camping de la veille, on évitera la proximité des italiens.

  

 


Mercredi 20 Juillet   158 km     Météo : Eclaircies puis nuageux  8 - 19 °C       


 

Nuit calme et reposante après les péripéties de la veille.

Nous commençons la journée par la visite du centre de visiteurs de la centrale géothermique de Krafla. Une petite exposition qui dure 1/2 h explique le fonctionnement de la centrale, et nous rappelle que 99% de l’électricité islandaise est produite ainsi, ça laisse rêveur.

Vu la météo favorable, on se dirige donc vers Husavik, pour voir les baleines. Arrivés à midi, on embarque à 13h15 ( pas besoin de réservation, il y des départs toutes les 2 heures environ).

 

La mer est calme mais ça mouille quand même un peu et les passagers qui étaient situés à l’avant, malgré leurs combinaisons prêtées par la compagnie apprennent à leurs dépends que c’est la première vague qui mouille ! Après quelques instants, on aperçoit une première baleine bleue, enfin surtout son dos et son souffle. On verra encore 3 autres baleines, mais elles replongent bien vite et l’instant est fugace. On n’est pas bredouille mais ça n’est pas non plus la panacée. C’est toujours un peu mieux qu’en Norvège mais c’est quand même un peu un attrape touriste.

 

On se dirige vers Goðafoss, la cascade des dieux. Cette cascade n’est pas très haute mais est très belle et très photogénique. On reste près d’une heure sur place à admirer le spectacle et à faire des photos. On peut faire le tour sur un sentier d’environ  3 km mais on se contentera du point de vue d’un seul côté car il ne fait pas bien chaud. (vidéo) Pour ceux qui subissent la canicule en France, rafraîchissez vous un peu avec les photos.

Ce soir, on s’arrête sur un parking en dur, sur la route N°1, à une dizaine de km de Goðafoss au bord du lac Ljósavatn entouré de montagnes aux sommets enneigés.

  

 


Jeudi 21 Juillet   49 km    Météo : Pluie et brouillard 10- 12  °C 


 

La nuit a été calme bien que le parking ne soit pas très éloigné de la route principale N°1. on n’a pas entendu le peu de trafic qu’il y a eu .

La chance nous a abandonné un peu aujourd’hui : le temps est bien maussade. Comme on avait des courses à faire, on a passé une partie de la journée au centre commercial d’Akureyri. J’en ai profité pour mettre quelques vidéos en ligne (rubrique Notre voyage/ Vidéos)

 

Nelly en a profité pour faire quelques emplettes, du papier cadeaux, et des pochoirs. J’ai enfin trouver à acheter une ceinture : comme j’ai oublié les miennes, mon pantalon tenait avec un bout de garcette depuis le début du séjour….

Nous avons fait tous les services à la borne à l’entrée du camping du centre ville derrière la piscine, et on est posé pour la nuit sur le parking d’un cimetière avec une superbe vue sur le fjord embrumé et la piste d’atterrissage de l’aéroport local qui est d’ailleurs au milieu de l’eau...

Pas de photos aujourd’hui, j’ai seulement mis la photo de notre bivouac d’hier. La météo s’annonce assez mauvaise pour la semaine qui suit sur les fjords de l’Ouest, en principe notre prochaine destination, il va peut-être falloir réviser nos plans.

  

 


Vendredi  22 Juillet   251 km   Météo :  Temps gris 8 - 14  °C        


 

La nuit a été calme. Seul un jeune en voiture est venu klaxonner plusieurs fois en soirée, on ne l’a plus revu. Ce matin nous faisons route vers Varmahlið. La route est très belle, on suit une grande vallée bordée de hautes montagnes et des canyons impressionnants. Quelques immenses fermes sont disposées là et on voit pour la première fois un champ !

Nous visitons la boutique d’artisanat de Varmahlið, on y voit de belles choses et les fameux pulls islandais, peut-être un peu moins chers qu’ailleurs. Ils sont beaux mais un peu trop chauds à notre goût. On achète quelques gâteries à la boulangerie locale qui fait aussi banque et salon de thé. 8km au Nord se trouve la ferme Glaumbær, Les murs sont faits de tourbe d’au moins 50cm d’épaisseur. Nous visitons aussi l’intérieur. On apprécie la chaleur relative par rapport à l’extérieur et l’ingéniosité des paysans de l’époque.

Notre autre objectif est de faire le tour de la péninsule de Vatnsnes, où l’on voit des colonies de phoques. Nous quittons la route N°1 pour la piste 716 qui rejoint la 711. Pistes ne posant pas trop de problèmes , pas trop de tôles ondulées mais pas mal de trous qu’il faut essayer d’éviter. On peut rouler entre 30 et 50 km/h sans être trop secoués, mais il faut rester vigilant car aujourd’hui, c’est humide. On s’arrête au parking bien indiqué de Hvitserkur duquel on peut aller voir le célèbre rocher et les phoques posés nonchalamment sur la plage de sable noir. Il y en a une bonne centaine et visiblement on arrive à l’heure de la sieste. On se dirige ensuite vers le deuxième site d’observation, bien  indiqué aussi par une pancarte « phoques» à Illugastaðir . Un petit chemin mène en 500m à une cabane où sont fixées 2 paires de jumelles. Là aussi, c’est l’heure de la sieste un peu perturbée par des sternes excités.

On ira se poser sur une aire encore repérée sur CCinfos à Sauða, sur un parking avec une maison vide qui semble être une auberge. On est  à 20 m de la mer, qui ce soir est calme et sans vent.

 

 

 


Samedi 23 Juillet   215 km   Météo : gris, averses, timides éclaircies  8-14 °C  


 

Nuit excellente dans ce cadre de rêve. En redémarrant, on trouve à une centaine de mètres un autre parking où se situe en contrebas un parc à trier les moutons. C’était sûrement le parking indiqué sur CCinfos.

Après avoir longuement fait le point météo en comparant météos norvégienne et islandaise qui ne sont pas d’accord, on se décide pour entreprendre le long cheminement vers les fjords de l’Ouest. La journée ne devrait pas être terrible mais on attend une amélioration.

On profite de la borne de services du camping à Hvammstangi.

On commence par la route 68, qui serpente en grande partie en bord de mer. On a la chance que le brouillard soit à 100m au dessus de nous. On profite ainsi de ce superbe parcours côtier qu’on peut faire à notre rythme vu le peu de circulation. C’est calme et reposant. On voit quelques fermes, des chevaux, des moutons et autres oiseaux qui ont leur territoire ici. C’est très sauvage. Si bien qu’on décide de faire une pause de midi assez longue sur un grand espace le long du Bitrufjörður avec un pavé de mouton à la plancha accompagné de sa poêlée de légumes. Miam!

Il fait frais mais le cadre est grandiose et on n’est pas importuné par les voisins ! La route se poursuit jusqu’à Hólmavik, un joli  port de pêche. Mais il pleut et ça ne nous donne pas envie de nous arrêter. A noter que tout le long de cette route figurent de nombreux parkings équipés de poubelles. Pour quelle raison ? Peut-être des futurs aménagements en aire de pic-nic.

Passé Hólmavik, on effectue la grande montée sur 21km par la route 61 qui nous mène sur un plateau désertique où subsistent encore quelques plaques de neige. Les tronçons de routes non goudronnées de notre parcours d’aujourd’hui sont sans soucis notoires, toujours avec des trous, on s’habitue.

On quitte la 61 pour prendre sur 2 ou 3 km la piste 635 qui va nous mener à notre premier hot pot du séjour. Il faut continuer jusqu’à l’église et prendre un peu après un chemin sur 300m . A allure réduite c’est sans problème pour le camping-car.  On arrive donc à cette source chaude, un bassin d’environ 3m de diamètre, nommé Nauteyrarlaug. L’eau est à 40°C. C’est un bassin naturel avec des cailloux au fond et de l’eau transparente. On s’y délecte avec plaisir environ 1/4 h, le temps d’être cuits, juste un peu rosés. En plus on a un petit rayon de soleil. C’est une expérience un peu étrange : en sortant en maillot de bain à une température qui est d’environ 13°C, on n’a pas froid du tout et on gardera même cette chaleur quelques minutes encore.

Comme il est indiqué que le camping n’est pas autorisé, on redescendra passer la nuit sur le parking d’information juste en face de la 635. Vu qu’on a dû croiser pas plus de 10 voitures et pas un seul camping-car dans la journée, la circulation ne va pas nous gêner.

  

 


Dimanche  24 Juillet   178 km      Météo :  Eclaircies  8 - 18 °C          


 

Encore une nuit calme et c’est gagné pour la météo : on aperçoit le soleil ! Le but du jour est de rallier Ísafjörður par la route 61, le gros bourg de 3000 habitants des fjords de l’Ouest. On va faire la route avec 2 auto-stoppeurs lituaniens qui habitent en Islande et qui vivent de petits boulots. Le beau temps permet d’admirer les fjords traversés. Cette partie d’Islande  ressemble beaucoup à la Norvège. En route nous apercevons un cétacé que nous ne saurons pas identifier. Ca ressemble à un orque.

On fait une halte à Hvitanes où l’on voit encore une petite colonie de phoques. On est encore ravi des paysages traversés. (Je sais, on l’a déjà dit, ça fait répétition mais que dire d’autre ?) puis on arrive sur la pointe au dessus de Sùðovik.  Et là, on a une vue époustouflante à 360° sur les 3 fjords. (vidéo)

On arrive à Ísafjörður vers 14h, où l’on achète notre deuxième bouteille de gaz à la station N1. On a pas mal consommé , 11kg en 10 jours, mais on ne s’est pas privé de chauffage. On veut bien mettre une polaire ou une parka pour randonner mais il faut qu’il fasse chaud  pour prendre sa douche et se coucher.

Comme on est en avance sur notre planning, et qu’il fait beau, on en profite pour aller passer l’après-midi au camping de Tungudalur, farniente devant la cascade et lessive. La réception n’ouvre pas avant 20h mais on trouve la laverie qui fonctionne avec des pièces de monnaie islandaise.

Soirée plancha d’agneau. (Encore mais il est tellement bon ! ) et mise en ligne de nouvelles vidéos.

  

 


Lundi  25 Juillet   131km   Météo : Gris puis beau   9 -  19 °C        


On commence la journée par le passage à la borne de services au début du village et la visite d’Ísafjörður, un peu désert en ce début de matinée. Les maisons en tôles récentes en côtoient d’autres beaucoup plus abîmées. Un gros navire Costa est amarré dans la baie et a déchargé ses croisiéristes qui se retrouvent tous comme nous au petit bureau d’informations. Le petit port dans le fjord est joli, mais on a vite fait le tour de « la métropole du Nord-ouest » comme l’appelle avec humour les islandais. Petit passage au magasin bonus, bien achalandé.

 

On entame donc vers 11h la route 60 en direction de Patresksfjördur. On passe le tunnel qui, après le croisement, devient en sens unique avec passing-places. On arrive à Þingeyri, où l’on trouve une petite boutique d’artisanat où débarque rapidement un car de touristes.

La suite de la route est non gravillonnée et commence par une montée assez raide, et un peu glissante suivie d’une descente impressionnante effectuée au frein moteur en 1ère. Mais la route est plutôt moins trouée que d’habitude et quelle vue ! On croise pas mal de bus et mini-bus qui reviennent sans doute de la cascade Dynjandi que l’on aperçoit au loin. On fait la pause de midi au bord du Borgarfjördur, sur un vaste parking avec vue sur la cascade. 

Quand nous arrivons à la cascade, le parking est assez occupé mais on trouve une place facilement. Il faut une vingtaine de minutes pour atteindre le pied de la cascade. Photos et contemplation vont nous prendre 1h et demie. On entend dire de la part de français qu’elle ressemble un peu à la cascade du Hérisson dans le Jura. C’est vrai mais l’échelle n’est pas la même. (vidéo). De la cascade, on aperçoit la  route 60 qui serpente dans la montagne. On reprend la route pour faire encore une trentaine de km jusqu’à notre bivouac prévu de ce soir. Et là , Ouahhhhhh!!! On alterne entre vue sur les fjords et environnement lunaire. On ne va  pas vite, souvent en deuxième ou en première, sur la route assez confortable qui permet de s’arrêter souvent pour prendre des photos. Ca dure longtemps mais que c’est beau ! (vidéo) Il nous aura fallu presque 1 h et demie pour atteindre le fjord de Reykjarfjördur, où l’on trouve bien la piscine (malheureusement vide) et le hot pot où barbotent quelques personnes rougies par la chaleur.

On attendra patiemment notre tour, garé pour la nuit à 15m de la baignade. Il y a 2 bassins, le plus grand est très chaud  (annoncé à 40°C ) où nous ne resterons que quelques minutes, et  un plus petit moins chaud. Le vent est tombé, il fait presque chaud aussi dans l’air. Un petit fourgon nous a rejoint et c’est à leur tour de barboter.  On va se coucher tard, guettant le magnifique coucher de soleil dans le fjord ….

 

 


Mardi  26 Juillet   135 km   Météo : beau, nuageux, beau  12 - 22  °C          


 

Pour l’instant, c’est notre bivouac le plus chouette du séjour. Nous reprenons la route, l’objectif du jour étant la falaise aux macareux à Látrabjarg. Nous passons devant une jolie cascade qui n’a d’autre nom que foss, comme toutes les cascades. Nous arrivons à Biduldalur, petit port renommé pour la pêche à la crevette. La vue en arrivant est jolie. On profite quelques instants du wifi du musée des monstres marins avant de se mettre en quête d’éventuelles crevettes fraîches. Mais renseignements pris, il n’y a que le  magasin où l’on ne trouverait rien d’autres que dans un supermarché habituel.

 

On continue vers Patreksfjördur où l’on découvre un magnifique panorama avec à gauche les falaises qui bordent le fjord. Après hésitation, on bifurque sur la 614 pour aller voir la plage rouge de Rauðasandur. Le chemin est raide et la descente vers la plage vertigineuse. Le point de vue en hauteur est décevant par rapport aux photos de plage bien rouge qu’on avait vues. Elle paraît juste ocrée, peut-être une question de lumière ? Nous faisons une halte juste devant l’église. Un groupe de papis islandais sont là pour un goûter et nous offrent des beignets à la cannelle, spécialité du coin. Nous faisons les 1500m pour aller jusqu’à la plage, qui là paraît plus rouge. Au loin les falaises de Látrabjarg et le mont Snæfellsjökull, cher à Jules Verne. Un petit échantillon de sable est prélevé et nous rentrons de la balade prêts à remonter cette fameuse pente à 12%. Ca passe sans problème en étant attentif.

 

Il nous reste alors 39 km pour atteindre les falaises en suivant la piste 612. Contrairement à hier, cette route n’est pas agréable. Elle concentre toutes les difficultés des « routes gravillonnées » islandaises : tantôt tôle ondulée, tantôt plein de cailloux pointus à éviter, tantôt plein de trous. S’ajoute pas mal de trafic avec quelques fangios  qui se  prennent pour Sébastien Loeb. Il nous faudra un peu plus d’une heure et demie pour enfin apercevoir le premier macareux. Ils sont là, sur leur falaise, à portée de main. On les observe et les photographie longuement. Le temps est calme, pas de vent pour cet endroit pourtant réputé venteux. Comme il est interdit de dormir sur place, on redescend au camping gratuit à 1km de là, où l’on retrouve les petites françaises qu’on avait prises en stop à Myvatn. Il y a beaucoup de jeunes français au camping, ça rigole pas mal. Demain, il faudra reprendre  cette mauvaise piste puis aller vers le ferry qui nous amènera sur la péninsule de Snæfellsnes. Il est 00h25 et il fait toujours jour, le soleil étant déjà couché officiellement depuis 11h15….. (Vidéo de macareux)

  

 


Mercredi  27 Juillet   98 km     Météo : Eclairies  12  - 18  °C         


 

Nous reprenons la piste, qui cette fois nous paraît un peu moins difficile. Il y a eu des travaux durant la nuit et le trafic est nettement moins dense. Nous arrivons à Brjánslækur, où nous voyons partir le ferry de 12h15. Le guide du routard indiquait un deuxième départ à 19h mais il s’arrête sur l’île de Flatey. On doit attendre demain pour prendre le suivant qui nous amènera à Stykkishólmur. On achète donc nos billets à la boutique. Il y avait bien la possibilité d’y aller par la route mais 270 km dont la moitié de piste nous dissuade. Bien qu’on n’ait pas fait beaucoup de km, le temps de conduite a été  assez long ces jours ci et je me dis qu’une après-midi relax, c’est pas mal.

On passe à la station service de Flókalandur où je passe près d’une demi-heure à laver le camping-car, il en avait besoin ! En plus, il n’y a pratiquement plus de pistes à faire ces jours prochains.

Nous cherchons mais ne trouvons pas le hot pot local. Les panneaux d’interdiction de passer la nuit fleurissent dans le coin, on décide donc d’aller au camping de Flókalandur, où nous prendrons l’électricité pour la première fois du séjour, pour que Nelly puisse coucher sur ces cartes l’inspiration des nombreux paysages traversés. C’est un camping aménagé en terrasses, avec une belle vue sur le fjord. J’en profite pour trier un peu les innombrables photos pour laisser un peu de place sur ma carte Sd.

Pas de photos aujourd’hui mais une nouvelle page spéciale photos de macareux.