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Jeudi  28 Juillet   62 km      Météo : Très beau  9 -  20 °C         


 

La nuit a été calme, on n’a plus entendu les enfants dès 23 h30, les adultes n’ont pas fait plus de bruit, étonnant avec cette densité de campeurs.

Après un petit déjeuner au soleil (en polaire quand même), on se dirige vers l’embarquement du ferry. Les placeurs ont la dextérité voulue pour loger tous les véhicules. Pas un cm n’est gâché. Le trajet passe par l’île Flatey que nous voyons du bateau. Le ferry navigue ensuite entre des nombreux et minuscules îlots dans le fjord  Breiðafjörður.

 

Nous nous garons tout à côté du port d’arrivée pour faire une mini balade sur l’île de Súgandisey où nous profitons du point de vue sur le port de Stykkishólmur et sur les îlots aux alentours. Quelques courses au bonus local, et nous visitons la surprenante église moderne du village, on trouve l’édifice très réussi et original aussi bien extérieurement qu’à l’intérieur.

Nous allons ensuite admirer le point de vue extraordinaire à 360° sur la colline Helgafell. Cela vaut largement les 10 minutes de grimpette ! (vidéo)

 

Nous continuons vers l’Ouest par la route 54, les paysages sont plus doux que là où nous étions il y a deux jours, ressemblant parfois aux Pyrénées mais avec des couleurs invraisemblables sous ce soleil radieux.

Malgré les critiques du Routard, on passe à Bjarnarhöfn au musée du requin. On a hâte de savoir quel goût a ce requin qui a séché au vent pendant plusieurs mois, suffisamment pour enlever un maximum d’urine qu’il stocke dans sa peau, n’ayant pas de système urinaire.

 

Quand on rentre dans la ferme, nous percevons une petite odeur d’ammoniaque.

Nous goûtons donc au hákarl, environ 1 centimètre cube. Bof, pas si impressionnant, peu de goût et un léger arrière goût d’ammoniaque. Des petits morceaux de pain d’épice ferons quand même passer la pilule. Rien d’autre de remarquable, des vieux outils, et des antiquités qu’on trouve un peu partout. Reste le hangar de séchage où sont pendus de gros morceaux de requin, mais là non plus, pas l’odeur pestilentielle attendue. Pour avoir goûté le torkfish norvégien et passé à côté des séchoirs à morue des Lofoten, ces islandais n’arrivent pas à la cheville des norvégiens en matière de puanteur . Et puis on se dit que s’ils ont du requin qui sent l’urine, nous on a bien l’andouillette de Troyes qui sent la ……

 

Comme il fait encore grand beau, on pousse jusqu’à Grundafjörður, plus précisément à la montagne Kirkjufell en forme de « choipeau » d’Harry Potter. C’est un des plus beaux spots photos d’Islande accessible en voiture non 4X4. Le soleil donne sur la montagne mais la cascade est dans l’ombre à cette heure tardive. On s’en contentera, c’est quand même superbe. Par contre, dans notre précipitation à aller faire la photo, on est sorti court vêtu et le vent glacial qui soufflait nous a bien vite congelés ! Nous allons ensuite  au camping de Grundafjörður, espérant des conditions de lumière plus favorables pour demain. Le chauffage du camping-car est bien apprécié ce soir. Malgré cela, le saumon grille sur la plancha par une température dans l’air d’environ 8°C. Les campeurs dans leur toile de tente sont emmitouflés jusqu’aux oreilles.

Encore une journée superbe.

  

 


Vendredi  29 Juillet   85 km Météo : Nuageux ,puis très beau  7-  19 °C


 

Nous  quittons le camping sans avoir vu personne à qui payer. On commence par retourner sur le site du Kirkjufell. (vidéo)Pendant que je refais la petite grimpette qui mène au pont de vue, Nelly fait une balade sur la plage voisine. Bien que le soleil soit encore absent, j’arrive à faire une meilleure photo que la veille. On traverse ensuite Olafsvik, où nous nous baladons autour de l’église moderne et du port. Il y a aussi une petite boutique d’artisanat qui fait café. 

Nous poursuivons vers le petit village de Rif où l’on ne trouve rien de spécial excepté la route par laquelle on y rentre qui est jonchée de sternes juvéniles qui attendent leur pitance apportée par les adultes. Ca crie fort et mieux vaut rester à l’intérieur du véhicule car sinon c’est l’attaque assurée ! Il y en a tellement qu’un panneau de signalisation demande de ralentir pour éviter de les écraser.

Nous passons aussi profiter du beau panorama près de l’église à Ingjaldshòll.

J’avais prévu quelques balades le long de la route 570 mais il s’avère que c’est une route F réservée aux 4X4, donc on s’abstiendra. On arrive au vieux cratère de Saxhóll. La grimpette est vite faite par les escaliers. Il y a déjà beaucoup de vent, un vent glacial. Pour la pause de midi, on trouve un superbe endroit, sur une route à droite de la 574. Il est indiqué une aire de pic-nic qui se trouve en fait à 2 km par une route gravillonnée sans problème. On est dans un champ de lave, à côté d’un ancien parc à trier les moutons avec une vue imprenable sur le Snaefellsjökull. On effectue une balade digestive d’un petite heure sur un sentier bien balisé,  mais dans ce champ de lave, il faut faire attention où l’on pose les pieds. La balade se fait avec parka et bonnet à cause de ce vent qui cingle.

A 3km de là se trouve la plage de galets et de sable noir Djúpalónssandur. On  effectue l’aller retour vers la plage de Dritvik, cette fois, à l’abri du vent, en tee-shirt.

On terminera par le point de vue des colonnes de pierre de Lóndrogar. On trouvera un parking autorisé pour la nuit à Hellnar, qui n’est plus dans la zone du parc naturel de Snæfellenes, en haut d’une falaise avec encore une superbe vue.

  

 


Samedi  30 Juillet   60 km     Météo  : Grand soleil 10 - 20°C       


 

Ce matin, le soleil chauffe fortement la cabine, beau temps pour faire la balade le long de la côte d’Arnarstapi à Hellnar. Nous partons donc du coté d’Arnarstapi, où nous laissons le camping-car près du camping. La balade fait 2.5 km, et il faudra que je retourne rechercher le camping-car pour éviter de faire tous les deux un aller-retour. La côte est assez spectaculaire autour d’Arnarstapi avec une belle arche et surtout des orgues basaltiques dans tous les sens. Malheureusement le plus gros du trajet qui traverse le champ de lave en direction de Hellnar est un peu décevant. Il n’y a pas grand chose à voir malgré les balcons installés. Quelques noms sont donnés à des amoncellements de roche, un peu surfait. Le chemin est parfois aménagé avec des passerelles en bois pour que les croisiéristes ne se tordent pas les chevilles.

En tout cas, ce parcours est beaucoup moins spectaculaire que celui que nous avions fait autour de la péninsule de Rauðanes (voir 15 juillet). Peut-être les islandais ont-ils préféré valoriser celui-ci à cause de la relative proximité de Reykjavik. Par contre les gâteaux servis au café d’Hellnar, à la fin de la randonnée sont une merveille notamment le gâteau à la carotte et la cannelle..

 

Nous nous dirigeons ensuite vers la faille de Raudfeldsgja, située à quelques kilomètres plus à l’Est. Une petit grimpette de 10 minutes nous emmène à l’entrée, (coupe-vent et bonnet de rigueur pour affronter le vent qui vient de face) et je progresse à l’intérieur d’une vingtaine de mètres seulement, après, il faudrait être mieux équipé pour continuer. De l’entrée de la faille, on jouit d’une magnifique vue sur la mer d’un bleu profond et sur les montagnes colorées.

L’étape suivante est l’église noire de Búðir, depuis laquelle un petit sentier mène à une plage parsemée de blocs de lave noire. On y prend une petite collation et un bain de soleil bien abrité du vent derrière un gros bloc de lave. J’y prendrai même un bain de pieds rapide...!

Nous allons tester notre première piscine islandaise à Lýsuhóll. C’est une piscine alimentée par une source naturelle d’eau chaude riche en minéraux, bonne pour la peau. Nous nous mettons en tenue légère dans le camping-car : short, tee-shirt, crocs. Nous traversons bien vite le parking balayé par le vent pour atteindre la porte d’entrée. La réceptionniste nous rappelle les règles d’hygiène à respecter, à savoir lavage strict de toutes les parties du corps en insistant sur les parties intimes avant d’enfiler son maillot. On s’exécute chacun dans nos vestiaires respectifs.

La rentrée dans l’eau s’effectue rapidement car l’air est frais et l’eau est chaude. C’est un vrai régal : la tête reste au frais, mais le corps est au chaud. Malgré les pare-vents, il y a des risées sur la piscine. Il n’y a pas beaucoup de monde, les gens préfèrent les 2 hot pots adjacents, beaucoup plus chauds. Lunettes de natation et frites sont à disposition de tous.

Quand se libèrent des places, nous profitons à notre tour des hot pots à 38°C. L’eau verte est due à la présence de petites algues qui remontent entre les jambes, tout ça est bien agréable.

Nous terminons par le site de Ytri-Tunga, où nous observons quelques phoques d’assez près nageant dans l’eau. Nous pensions pouvoir dormir sur place, mais le parking signalé par CCI est devenu « No overnight parking », il faut dire que l’info datait de 2006.. Nous retournons donc nous poser au camping du golf à Langaholt, aperçu 3 km avant. Un évier, 2wc rustiques, 2000 couronnes, mais l’environnement est sympa.

Une nouvelle petite vidéo sur la façon d’attirer les phoques.

  

 


Dimanche  31 Juillet   169 km     Météo : Beau temps venté  12 - 21  °C    


 

Après une nuit reposante, nous filons vers la falaise d’orgues basaltiques de Gerðuberg. S’étendant sur plusieurs centaines de mètres, ces colonnes sont vraiment surprenantes.

Nous nous dirigeons vers Eldborg pour effectuer la randonnée vers ce vieux volcan symétrique dont l’intérieur de l’immense cratère est recouvert de verdure. La balade fait 6 km aller-retour sur un chemin plat et confortable. Seuls les 30 derniers mètres sont un peu raides mais il y a des chaînes pour nous aider. On y passera 3 heures : 2 de marche et le reste en pic-nic et photos. Il y a un petit cratère juste avant dans lequel on peut descendre pour s’abriter du vent. Comme d’habitude, on profite d’une belle vue au sommet avec au loin les orgues basaltiques qu’on a visités plus tôt.

 

Nous descendons ensuite vers le Sud, passons par Borgarnes et remontons par la route 50 puis 518 pour atteindre les cascades de Hraunfossar et Barnafoss. Le paysage change, les montagnes sont moins hautes, il y a plus de verdure et même parfois une petite forêt. Une belle montagne me servira de photo panoramique du jour.

On s’arrête à une curiosité locale : Deildartunghuver, une source d’eau chaude qui jaillit à 100°C et alimente la ville d’Akranes distante de 70 km, ne perdant sur tout le trajet que 20°C ! La terre fume un peu partout dans la région, il sort même de la vapeur des bouches d’égout… On achètera quelques tomates produites dans les serres locales mais qui se révéleront aussi insipides que celles qu’on trouve dans les supermarchés.

La cascade Hraunfossar n’est pas très haute mais s’étire sur plusieurs centaines de mètres, ce qui fait son charme. Barnafoss est remarquable par son débit qui peut atteindre 500 m3/s en période de crue. Bien équipé contre le vent glacial, nous profitons du spectacle et faisons de nombreuses photos.

Comme il est interdit de dormir sur le parking des cascades, nous revenons à Reykholt, où nous trouvons un parking à l’entrée du village où nous passerons la nuit.

Déjà la moitié du séjour de fait, ça passe tellement vite...

  


Lundi 1er Août 145 km     Météo : Gris, averses 10 – 18  °C 


 

Nuit sans problème en compagnie d’un autre camping-car.

Ce matin, la météo est mauvaise, pas propice aux balades. Nous décidons donc de rejoindre Reykjavik. Ce sera visite de la ville et shopping. Nous trouvons à nous garer sans problème dans une rue proche du centre ville et pour pas cher. Il y a 3 zones de stationnement à des tarifs différents. P1 étant le plus cher, P3 où nous étions, 170 couronnes pour 6h.

Nous commençons par la visite de Harpa, un gigantesque centre culturel posé sur la mer. Ce bâtiment était prévu pour faire une sorte de World Trade Center pour les banques. Mais la crise de 2008 est passée par là et les islandais ont décidé par fierté, et malgré le coût de continuer les travaux. Certains disent que pour une ville de 300 000 habitants, c’est comme avoir une TV écran plat de 2m sur 1m dans une caravane ( Source le Routard). Néanmoins, c’est une belle réussite et la façade composée de 10 000 vitres en nid d’abeille prennent des jolies teintes colorées.

Nous testons un Fish and Chips sur le port, le Icelendic Organic bistro, poisson bien frais et bon accueil, mais toujours assez cher, comme tous les restos en Islande. Nous visitons l’expo gratuite de pierres volcaniques du Volcano Center à la même adresse.

Nous passons dans les artères commerçantes quand nous apercevons un attroupement devant la mairie, caméras et écrans géants. C’est la passation de pouvoir du Président.

Nelly trouve un gilet en laine typiquement islandais avec une capuche, ce qu’elle recherchait depuis un moment. Le centre de Reykjavik est un mélange d’Oxford Street pour ses boutiques bon marché de souvenirs de dernière minute et des Champs Elysées avec des magasins de luxe, tout cela dans une ambiance bon enfant en rue piétonne. On achète également quelques bricoles en souvenir. On retrouve encore nos 2 petites françaises qu’on avait prises en stop et qui reprennent l’avion cette nuit. On finit par la visite de l’église à la façade en forme d’orgues basaltiques. L’intérieur est très dépouillé et très lumineux. Quel contraste avec nos églises ! Comme il y a une averse, l’église s’est remplie d’un public très divers, certains prennent des photos pour justifier leur présence mais cela ne trompe personne, d’autres finissent leurs sandwichs ou planifient leur prochaine visite.

Les prévisions météo sont meilleures pour demain, donc nous nous dirigeons par la route 36 vers Þingvellir, où après avoir aperçu une église dont le parking aurait pu nous servir de bivouac, nous tombons sur une interdiction. Nous trouvons un parking un peu plus loin au bord d’un étang.

  

 


Mardi  2  Août 97 km     Météo : Eclaircies 10 - 16  °C       


 

Comme prévu, la circulation sur la route assez proche du parking s’est arrêtée en soirée et n’a repris que vers 8h.

Aujourd’hui, nous renouons avec le tourisme de masse, car nos 3 visites du jour sont dans le Cercle d’Or autour de Reykjavik. Nous commençons par Þingvellir, où se trouve la faille  d’Almannagjà, résultat de l’écartement des plaques tectoniques Européenne et Nord-Américaine. La faille visible s’étend sur plusieurs centaines de mètres. On peut faire un petit circuit qui passe par l’intérieur de la faille et qui se prolonge dans la plaine d’où l’on a un joli point de vue. Pour éviter le gros des touristes, on s’est garé sur le parking de la jolie petite cascade Oxararfoss mais il y avait aussi pas mal de monde . Parking payant, 500 couronnes la journée mais ça compense toutes les visites gratuites.

Nous continuons notre route vers Geysir où le geyser Stokkur souffle toutes les 10 minutes environ.(vidéo) Les touristes dont nous faisons partie forment une ronde autour du geyser, guettant appareil photo en main la seconde fatidique. Au fur et à mesure que l’événement va arriver, le silence se fait, jusqu’à la délivrance et le jaillissement de l’eau qui ne dure que 3 ou 4 secondes, ponctué par les cris admiratifs de la foule. Certains qui viennent d’arriver se sont mis dans le sens du vent, et en sont bons pour une bonne douche. Le site comporte d’autres fumerolles, plus sages pour l’instant.

Vient ensuite la puissante cascade de Gullfoss, jusqu’à 2000 m3/s, qui dévale en plusieurs étages. (vidéo)Plusieurs points de vue sont aménagés, séance photos bien évidemment. Certains font voler des drones, apparemment pas encore interdits comme c’était le cas à Detifoss. Pas d’arc en ciel cette fois, le temps est trop nuageux. Il n’y a pas d’interdiction de dormir sur le parking du haut, mais c’est pas très chouette et il y a encore beaucoup de voitures. Nous décidons de continuer par la 35, en direction du Nord, le paysage est magnifique, on aperçoit le glacier protégé par un cordon de montagne très escarpées. Arrivés presque au bout de la route goudronnée, nous tombons sur un espace en bord de route, parfait pour la nuit. C’est le désert. Un autre camping-car a eu la même idée et est garé quelques centaines de mètres plus loin. Le bivouac de ce soir en panoramique de la journée.

  

 


Mercredi 3 Août 163 km     Météo : Eclaircies et averses 12– 16  °C     


Nous n’avons pas été dérangé dans notre désert d’hier soir ! Un très beau bivouac, étonnant de silence et de dépaysement.

Depuis que je scrute la météo, demain semble être le bon jour pour aller au Landmannalaugar, cette zone de montagnes colorées à l’intérieur des terres. Même si certains ont tenté et réussi d’y aller en camping-car, nous avons fait le choix d’y aller en bus 4X4 à partir de Leirubakki sur le route 26. Ce sera donc notre objectif du jour.

Nous prenons la route de bonne heure et repassons par Geysir pour revoir encore Stokkur avec un peu moins de touristes. Cette fois, je réussis à mieux photographier cette belle bulle bleue juste avant l’éruption. Après un essai infructueux sur internet pour réserver nos places dans le bus du lendemain avec la compagnie Trex, c’est Nelly qui prend le relais au téléphone. On arrive à se faire comprendre, places assises réservées pour demain 8h40. Le retour se fera à 18h, ce qui nous laissera le temps de faire une rando et de profiter peut-être du hot pot.

Nous utilisons la borne de service du camping de Flúðir sans voir personne et achetons une nouvelle bouteille de gaz à la station N1. Le guide Lonely planète indiquait un marché de producteurs locaux, nous nous rendons à l’adresse indiquée mais une dame nous indique qu’il n’est pas ouvert cette année. Sans doute a-t-il eu du mal à survivre. Pause déjeuner devant le Secret Lagoon, nouvelle piscine assez vantée dans les guides.  Mais le temps pluvieux et le tarif qui dépasse les 20€ par personne nous dissuadent d’aller faire trempette une heure.

Nous nous dirigeons ensuite vers un vieux cratère crée par une éruption, il y a 6500 ans, avec  un sol rouge vif et un lac d’une belle couleur : Kerið. Le tour se fait en 1/4h et c’est notre première visite payante ( 400 ISK, soit 3 euros). Nous passons par Selfoss où nous voyons  un magasin Vinbuðin, seul magasin habilité à vendre de l’alcool. Les prix y sont dissuasifs, bouteille de vin bas de gamme à 16€, champagnes et whyskies à 65€ ! Nous jetons notre dévolu sur 8 cannettes de Guinness pour 24€ car notre stock d’apéro avait été entamé par un certain Mickaël ….

Nous arrivons au camping de Leirubakki, pour une fois de bonne heure, l’occasion de cuisiner un peu. On avait trouvé des pavés d’agneau un peu taillé comme des magrets, ils ont subit le même sort que les dits magrets à la pancha. Miam !

 

 


Jeudi 4 Août 0 km     Météo : Belles éclaircies 10 - 16  °C     


Itinéraire du jour : bus 4X4  vers Landmannalaugar par la F 225 

3h de bus 4X4, 5h de rando, 380 photos, Aoouuuuuuuuh ! Extraordinaire ! Plus belle rando jamais faite. (vidéo)Maintenant dodo. 

 

 


Vendredi 5 Août 74 km     Météo :  Eclaircies , averses  10– 20 °C       


Petite grasse matinée ce matin, après la journée d’hier. Nous projetons de revenir sur Selfoss pour effectuer lessive et courses. Nous prenons une auto-stoppeuse espagnole à la sortie du camping et arrivons au camping de Selfoss, annoncé avec lave-linge et sèche linge. Hélas, la machine à laver est en panne. Après un coup de fil au camping voisin de Hveragerdi qui nous confirme que sa machine à laver fonctionne, nous nous y rendons. De tout façon, c’était  l’étape suivante. L’accueil est très sympathique et nous nous y installerons pour passer l’après-midi tranquillement pendant que le linge sèche, et aussi pour y dormir. Il est à noter qu’on aurait pu simplement faire notre lessive sans payer une nuitée. Nelly peint, je trie mes photos.

Je reviens un peu sur la journée d’hier. Nous avions réservé et bien nous en a pris car les passagers sans réservation ou sans billet ont du attendre les bus suivants qui avaient de la place. Le camping de Leirubakki n’est pas extraordinaire mais à l’avantage qu’il suffit de se rendre sur la place principale du camping pour prendre le bus dont le premier part à 8h40, ce qui nous laissera une bonne journée sur place. Nous nous installons les derniers sur les places qu’il reste c'est-à-dire sur la banquette du fond. Comme le chauffeur a plutôt la conduite sportive, les cervicales sont un peu mises à mal.

Quand nous arrivons sur le site qui ressemble un peu à un camp de base avec des tentes, des voitures, des refuges où pas mal de personnes vont et viennent. Le temps est encore un peu nuageux, mais nous profitons déjà du spectacle. Nous voulions faire une rando classique : le tour du Brennisteinsalda. Annoncée à 2-3 heures, on savait qu’on aller y passer plus de temps. Nous commençons par traverser le champ de lave, longeons le cours d’eau qui sillonne dans une large vallée et les premières montagnes ocres, orangés se dévoilent. (II y a des aménagements en cours et bientôt, on pourra venir ici avec une poussette, tout au moins sur la première partie du parcours, qui pour ceux qui ne veulent pas se lancer dans une randonnée, cela leur permettra de profiter quand même du spectacle.) Puis un rayon de soleil apparaît qui donne encore plus de lumière à ce spectacle. Le soleil joue avec les nuages et nous attendons patiemment l’instant idéal pour les photos.

Nous attaquons ensuite la montée très raide vers le sommet surtout au début du parcours, ponctué par des arrêts fréquents. D’une part pour reprendre notre souffle et d’autre part pour profiter de ce spectacle à 360°. Les lumières varient en fonction de la luminosité. Après un petit crachin d’une dizaine de minutes, nous arrivons au sommet où nous ferons la pause casse-croute, les pieds au bord du précipice. Le spectacle est grandiose : du jaune, du gris, du blanc, de l’orange, du rouge, du vert et des formes tellement harmonieuses pour ces montagnes. Ces couleurs sont dues au fait que la lave de cette région est riche en minéraux et qu’elle a refroidit très lentement.

On entame la descente du mauvais côté, c’est étrangement très, très raide, mais il nous avait semblé que des gens étaient montés par là. Un petit coup d’œil sur mon téléphone qui indique bien qu’on n’est pas sur le chemin, sentiment confirmé par un guide rencontré un peu plus haut. Effectivement, la vraie descente est beaucoup plus abordable. Et c’est encore un autre spectacle, des autres couleurs. On reste bouche bée devant une falaise carrément arc-en ciel. On passe devant des fumerolles entourées de roches rouges et de soufre, ça fume, ça sent.

La fin de la balade à  travers le champ de lave est un peu ardue mais le spectacle est toujours grandiose finissant par des montagnes grises et  vertes. Ce qui caractérise cette randonnée, c’est qu’on en prend plein les yeux à tout instant sur 360°. C’est un endroit unique au monde, sauf un endroit similaire en Chine, je crois. Et encore, on n’en a fait qu’une toute petite  partie. Pour finir, la décision de ne pas y aller en camping-car est largement justifiée au vu des routes rencontrées.

Comme je n’ai pas de photos aujourd’hui, je remets une petite dose de Landmannalaugar...

 

 


Samedi  6 Août 103 km     Météo : Très beau 10 –20  °C    


Encore une nuit tranquille.  Nous nous dirigeons ce matin vers la vallée de Reykjadalur, une vallée géothermique où coule une rivière chaude dans laquelle nous allons nous baigner. Le parking de départ de la balade n’est qu’à 3km du camping. Nous arrivons vers 10h30, et nous prenons la dernière place du petit parking qui en compte une trentaine. Il y a 3 km de grimpette avant d’arriver à la baignade que nous effectuons en un peu plus d’une heure. Nous rencontrons d’impressionnantes marmites bouillonnantes, et des jets de vapeur un peu partout dans cette vallée. (vidéo) Il y a aussi une jolie cascade qu’on voit de loin.

La baignade est réputée, utilisée par les islandais bien avant les touristes d’aujourd’hui. Les aménagements sont sobres et ne dénigrent pas le lieu : un petit ponton en bois longe la rivière et quelques paravents servent de cabine de déshabillage. Nous nous jetons à l’eau. Non, je devrais dire nous rentrons dans l’eau car en n’y mettant déjà que les pieds, que c’est chaud ! Nous finissons par y rentrer entièrement, un petit quart d’heure, et on est cuit.

 

On entend parler toutes les langues : français, italiens, allemands, espagnol, mais il y a le même mot pour tout le monde au moment de tremper les pieds : ouaf !

Même en maillot et hors de l’eau, on n’a pas froid, malgré la température extérieure qui doit être d’environ 15°C. Tout le monde est détendu, souriant, et malgré l’affluence, on n’est pas les uns sur les autres car la rivière est longue. (vidéo)Après une petite pause, on y retourne et ça paraît toujours aussi chaud. On profite de ce moment une bonne heure avant de redescendre la vallée en compagnie de nombreux cavaliers.

Lorsque nous arrivons, une file de voitures de plusieurs centaines de mètres borde la route qui mène au parking.

 

Nous passons ensuite par le centre commercial où se trouve une petite expo sur le tremblement de terre de magnitude 6.5 qui a eu lieu ici en 2008. Une reconstitution d’une cuisine après le tremblement et des images de caméra surveillance de l’époque témoignent de la violence du phénomène.

 

En fin d’après-midi, nous reprenons la route vers l’Est pour arriver à la belle cascade de Seljalandsfoss. Beaucoup de touristes mais à cette heure le soleil donne en plein dessus et nous gratifie d’un bel arc-en-ciel. Un petit chemin permet de faire le tour de la cascade, ça mouille un peu. Cette cascade qui ne semblait pas avoir un gros débit de loin nous montre alors toute sa puissance.(vidéo)

Presque en face de la cascade se trouve la route qui mène au ferry pour le îles Vestmann. Du beau temps est encore annoncé pour demain, nous y passerons la journée .

 

Arrivés un peu après 20h, on constate que le bureau d’accueil est encore ouvert. Nous pouvons donc acheter nos billets pour le premier ferry du lendemain. En soirée, le parking se vide après l’arrivée du dernier bateau et nous passerons la nuit ici. Seul un cordon de rochers nous sépare d’une belle  plage de sable noir.  Belle vue sur les îles et coucher de soleil magnifique.

 

 


Dimanche 7 Août 42 km     Météo : Très venté puis beau et chaud  12– 23 !  °C       


La nuit a été calme mais le réveil matinal. Un vent de sable balaie le parking et bien que le camping-car soit bout-au-vent, il est pas mal secoué. Nous sommes dans une région des plus ventées d’Islande et on va en profiter toute la journée.

Nous embarquons pour les îles Vestmann, ça chahute pas mal sur le ferry, heureusement que ça ne dure que 35 min. L’arrivée du port est devenue étroite suite à l’éruption de 1973.

 

Nous avons projeté de nous rendre sur le cône volcanique d’Edfell qui a surgit le 23 janvier 1973. Nous traversons le champ de lave qui borde le village, la jeunesse de celui-ci fait qu’il est différent des autres, on a l’impression que l’éruption a eu lieu hier sauf que les roches ont durci. Arrivé à proximité du sommet, le chemin indiqué n’est plus très clair, une interdiction de passer sur le chemin prévu nous fait prendre une belle pente bien raide de cendres volcaniques, ça roule et ça crisse sous les pieds.

Quand nous arrivons au sommet, le vent est déchaîné, et nous avançons avec difficulté. Le panorama est magnifique, et par ce grand soleil, on peut très bien voir la coulée de lave récente des 2 côtés du sommet. Mais c’est assez oppressant d’être sur cette corniche de 3m de large avec le vide de chaque côté en faisant attention que le vent ne vous pousse pas d’un côté ou de l’autre.

Il y a un  rocher qui procure un abri du vent d’après peu 1m², où pas mal de personnes s’agglutinent dont Nelly. En effet, toutes les personnes qui avaient pris le même ferry que nous se retrouvent au même endroit et ça se bouscule un peu. Pour aller jusqu’à l’extrémité, la corniche se rétrécit encore et je renonce, le vent me fait trop dévier de ma trajectoire. La descente se fait par le même chemin, on redescend main dans la main en se laissant glisser et en faisant parfois du chasse neige.

 

On trouve un bel endroit à la fin de la descente, près du musée Eldheimar à l’abri du vent pour le pic-nic, Un gros chat roux avec de longs poils nous y tiendra compagnie.

Nous visitons ce superbe musée moderne construit autour d’une maison qui a subit les dégradations de l’éruption. Le décor noir et sobre, les superbes photos, les nombreuse vidéos sont très agréables. Et cerise sur le gâteau, audio-guide en français et casiers à disposition sont inclus dans le prix de la visite. ( 16€ par personne).

Les 2 animations phares du musée sont une maquette interactive super bien faite qui monte la  progression de la coulé de lave de Janvier à Juin 1973, et une autre sur la formation de l’île Surtsey, qui surgit hors de l’eau de 1963 à 1967. On y voit l’évolution de la surface, de la faune et la flore, et de l’érosion qui va faire disparaître l’île d’ici une centaine d’années. Impressionnant.

 

Après avoir admiré les rouleaux de la mer agitée par le vent ( la photo des rouleaux n’est pas en noir et blanc), nous nous dirigeons vers la cascade de Skogar. Nous nous arrêtons d’abord au centre d’informations de l’Eyjafjallajökull, le volcan qui a tant fait partie de lui en 2010. On arrive vers 18h, quand il est en train de fermer et on ne voit qu’une partie du film, qui montre les dégâts provoqués sur la ferme qui se situe à son pied. On verra cette superbe ferme un peu plus loin sur la route.

A Skogafoss, un parking et camping sont aménagés. Cette belle cascade très connue a encore beaucoup de succès. Une mariée fait elle-même les photos d’elle et de son mari devant la cascade, elle semble très motivée pour avoir cela dans son album de mariage. J’y vais de mes traditionnelles photos et on se demande si on peut rester sur ce parking, n’ayant pas vu d’interdictions. En fait ce parking fait aussi office de camping pour les véhicules, seules les tentes ont droit à la partie en herbe. Une employé viendra nous faire payer notre nuit. On a une très belle vue, la dernière photo est prise à 22h30, en posant l’appareil sur l’accoudoir de mon siège conducteur, il ne restait plus qu’à baisser la vitre....(vidéo)


Lundi 8 Août 36 km     Météo :  Eclaircies 12– 19  °C    


Episode 1

Nuit toujours aussi calme. Aujourd’hui nous avons projeté d’aller en haut de la cascade et de continuer le long de la rivière Skoga,(vidéo) pour admirer les nombreuses cascades. Le chemin est facile et pas très pentu à part les 380 marches du début ! Nous marchons 1h30 avant de faire demi-tour par le même chemin. Le beau temps étant de la partie, ce serait dommage de se priver de cette courte balade car les cascades dans la gorge sont nombreuses et variées et on a encore un beau point de vue sur l’Eyjafjallajökull.

De retour au camping, on prend une collation avec l’idée d’aller découvrir ensuite une cascade secrète dans le coin et de poursuive vers l’Est.

 

Episode 2

Comme à mon habitude, je jette un œil sur les différents niveaux du camping-car, eaux propres et usées, batteries cellule, et je vérifie pour le fun la batterie moteur et là, ça indique 10,5V ! C’est mal barré car en dessous de 12V, on ne démarre plus. On reste optimiste, peut-être une erreur sur l’indication donnée par le voltmètre de la cellule.

Je vérifie donc avec mon voltmètre la tension de la batterie directement.  Même constat 10,3V. C’est sùr maintenant, on est en rade. Ma vieille batterie d’origine ne m’avait encore jamais fait défaut même en hiver. C’est bizarre quelle se soit déchargée si vite, peut-être un problème électrique qui l’aurait vidée ou les nombreux démarrages fait ces jours-ci sans faire beaucoup de kilomètres.

Après avoir envisagé de se faire dépanner avec nos câbles, on pense que ça ne résoudra que temporairement le problème et qu’il faudra bien changer cette batterie.

 

On fait donc appel à notre assistance qui après avoir eu du mal à nous localiser propose de contacter le correspondant local en Islande. 1/2h après, un homme rappelle mais ne parle qu’anglais. On essaie de lui donner les caractéristiques de la batterie, mais il n’en veut pas et on finit par comprendre qu’il nous envoie quelqu’un. 1h après, un homme se présente avec un gros 4X4 sans marque apparente. Le dépannage prend 2 minutes et on essaie de lui faire comprendre que ce qui nous intéresse, c’est de se procurer une batterie de rechange. Il nous donne l’adresse d’un garagiste à Vik . Ca tombe bien , c’était notre prochaine étape. Il nous demande aussi le payer. Devant notre étonnement, on essaie de lui faire comprendre qu’en cas d’assistance par notre assurance, on n’a rien a payer, mais il ne comprend pas et on paie en liquide et sans reçu 10 000 ISK. On ne peut pas faire autrement.

Nous voilà donc partis à Vik en faisant bien attention de ne pas faire caler le moteur. Le garagiste va voir dans sa réserve mais n’a pas la bonne batterie en stock. Il nous la promet pour Mercredi matin.

 

On est donc installé au camping de Vik, dans un environnement sympa, et on n’a plus qu’à attendre. On aurait pu tomber plus mal, on a de quoi faire des belles balades ici si ça devait durer un peu.

Le frigo est plein, on a de l’eau et l’électricité, du gaz pour se chauffer, tout baigne.

 

 


Mardi  9  Août   0km     Météo : Gris, éclaircies 12 -  17 °C    


Itinéraire du jour : journée au camping.

Ce matin, c’est l’arrivée du 220V qui pose problème. Ca arrive dans la rallonge mais pas dans le camping-car. Vérification des fusibles, des contacts en tout genre mais tout est bon. Finalement, c’est la prise du camping qui est en cause !! En changeant de prise, ça fonctionne à nouveau. Grrrr.. Une heure de perdue.

Nous partons en balade, visitons un grand magasin de souvenirs ( disproportionné par rapport à  la taille du village) et nous flânons sur cette  immense plage de sables noirs, de beaux rouleaux et en fond, le groupe de colonnes émergeant de la mer, encore des trolls capturés par le soleil.

Nelly trouve de jolis cailloux. 

 

L’après-midi se passe entre plancha, sieste, peinture et mise en ligne de 5 nouvelles vidéos .

Demain, c’est reparti ….en principe !

 

 


Mercredi  10 Août 155 km     Météo : temps gris 12 - 15 °C      


Réveil matinal ce matin car une bonne averse a mouillé pas mal de campeurs, et il y a de l’agitation dans le camping dès 7h.

A 9h, notre garagiste arrive, la batterie est remplacée en 1/4 h, le prix est très raisonnable, comme si on l’avait fait changer en France. Les affaires reprennent.

Le temps n’est pas fameux, il bruine, on continue donc notre route assez vite vers l’Est. On traverse pendant plusieurs kilomètres un premier désert de lave recouverte de mousse. Il n’y a rien d’autre que la route et ses touristes dessus. Ces grandes étendues sont impressionnantes. Nous nous arrêtons d’abord au canyon Fjaðrárgljúfur. Un chemin en cours d’aménagement est facilement praticable sur 1km. Quelques belles vues recherchées par une mariée polonaise pour faire une jolie photo. On découvre un panneau d’interdiction original et explicite, encore jamais vu, cherchez-le sur les photos.

 

Nous faisons halte à Kirkjubæjarklaustur pour y visiter les colonnes de basalte de Kirkugólf qui ont la particularité de ressembler à un dallage fait par les hommes, mais c’est un beau pavage naturel. Un peu plus loin, la petite église est également originale et vaut le coup d’œil.

Nous nous dirigeons ensuite vers d’autres colonnes de basalte, celles de Dverghamrar, un petit ensemble avec de belles colonnes moins impressionnantes qu’à Gerðuberg, mais il y a une jolie vue aux alentours.

Nous traversons ensuite un désert noir entre glaciers et mer. Seule la route 1 traverse cette étendue, portion de route qui a été créée en 1974. Avant, pour aller de Hofn à Reykjavik, il fallait passer par Akureyri au Nord. La route a d’ailleurs été en partie détruite par un jökulhlaup, une inondation glaciaire en 1996. Un parking relate l’évènement.

On a maintenant en vue les langues glaciaires du plus grand glacier d’Islande, le Vatanjökull. Le noir et le blanc dominent le paysage, et avec ce temps gris, c’est un peu cauchemardesque mais magnifique.

J’ai repéré sur CCI un bivouac sympa à proximité du glacier Svinafellsjökul, on prend sur 3 km environ une piste très facile bien qu’en tôle ondulée, juste après la bifurcation pour le centre d’information du Skaftafell et on arrive sur un parking face au glacier. Un petit sentier de 500m permet de s’approcher un peu du glacier sans danger. Encore ce mélange de couleurs noires et blanches avec des petites teintes de bleues. Magnifique.

On reste sur place pour y passer la nuit.