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Jeudi 11 Août 12 km     Météo :  Gris et averses 10 - 15  °C    


Itinéraire du jour : autour de Skaftafell 

La nuit a été un peu perturbée par quelques averses, c’est finalement notre première nuit sous la pluie.

Le temps est encore gris ce matin. Nous nous rendons au centre d‘informations du parc national. Nous allons seulement faire la petite balade qui mène au pied du glacier Skatafelljökul, 3,5 km aller-retour. Le temps est incertain pour se lancer dans une rando plus longue. Nous parcourons la plage formée par le lac au pied du glacier, de jolis petits icebergs y flottent, beaucoup recouverts de sable noir et quelques uns sont bleutés. On entend les craquements de la glace et les icebergs en fin de vie se transforment en superbe glaçons transparents qui s’échouent sur la plage. Nelly trouve de beaux cailloux colorés. Nous rentrons juste avant l’averse.

Nous allons voir le petit film de propagande sur la région sensé montrer la grosse éruption de  1996. C’est décevant.

 

Comme les prévisions météos s’avèrent un peu meilleures pour demain, on retourne sur notre parking de la veille en espérant faire une rando un peu plus conséquente .

On arrive en fin d’après-midi, on a droit au ballet des bus de tourisme qui déchargent leurs passagers pour la photo. Mais bientôt, on sera comme sur la première photo. On s’étonnait que ce parking soit encore autorisé pour la nuit mais la limite du parc national commence seulement 1km plus loin.

 

 


Vendredi 12  Août 63 km     Météo : Nuageux puis beau  12– 19 °C     


Vers 22h, hier soir, on était tranquillement en train de boire notre petit café (assez tôt car la journée avait été pluvieuse), on voit arriver une voiture des gardes du parc national. Deux jeunes femmes en sortent puis viennent nous dire qu’on n'avait pas l’autorisation de dormir ici. Je leur fais remarquer que nous ne sommes pas dans les limites du parc national et qu’il n’y a pas de panneau d’interdiction. Mais elles prétendent que dans toute l’Islande, les camping-cars doivent aller au camping. Bon, comme on n’a pas l’habitude de discuter, on plie bagages comme nos deux voisins du soir, et on se retrouve 10 minutes plus tard au camping du centre d’informations. Bizarre, mais assez courant finalement dans n’importe quel pays visité quand il y a un camping à proximité.

 

La météo est un peu meilleure ce matin, on fait donc la balade de 2h30 qui nous mènera d’abord à la célèbre cascade Svartifoss entourée de ses orgues de basalte,(vidéo), puis au point de vue de Sjonarsker où on voit le glacier entre les nuages.

Nous nous dirigeons ensuite vers la lagune glaciaire de Fjallsárlón, en admirant en chemin les différentes langues glaciaires qui côtoient la route. La piste cahoteuse qui y mène, décrite par les guides de voyage s’est transformée en route goudronnée. Ca construit à tout va, le tourisme est florissant. On a prévu de faire un tour en zodiac avec le nouveau prestataire du coin. Arrivé à 14h, le prochain départ est à 15h. Parfait, juste le temps d’une petite collation. On découvre la lagune à pied, par le petit chemin qui mène aux embarcations. C’est déjà très beau d’autant plus que le soleil a fait son apparition. La lagune parsemée de ses petits icebergs, avec en fond ce beau glacier.

Il n’y a presque pas de vent ce qui rend la balade confortable, on n’a pas du tout froid avec les vêtements prêtés par la compagnie. On déambule parmi les glaçons sur l’eau laiteuse, un peu jaune. Le zodiac coupe son moteur de temps à autre ce qui nous permet d’apprécier l’instant. On s’approche raisonnablement du glacier mais pas trop car une cassure pourrait provoquer une belle vague. On passe 45 minutes sur l’eau, c’est sympa.

Ce n’était que notre hors-d’œuvre de glaçons. Nous continuons la route vers Jökulsárlón, la lagune glaciaire suivante, un des sites les plus visités d’Islande. Nous nous arrêtons sur le premier parking rencontré et là derrière une petite butte, ouah ! Quel spectacle !  J’avais pourtant vu plusieurs photos du site en préparant ce voyage, mais c’est au-delà de ce que j’imaginais. (vidéo)

Nous nous dirigeons ensuite vers la plage où s’échouent ces icebergs. Nous en voyons certains quitter la lagune et partir vers la mer. Sur la plage noire, beaucoup de monde pour admirer le spectacle : des dizaines d’icebergs bleutés aux formes variées font le bonheur des photographes. Un peu plus loin, des centaines de gros glaçons transparents contrastent avec la noirceur de la plage. C’est magnifique, nous y passons un long moment.(vidéo)

Nous allons ensuite vers le dernier parking, celui après le pont en venant de l’Ouest et nous admirons l’immensité de cette lagune. Nous longeons un peu la plage et observons le mouvement des icebergs jusqu’au soleil couchant.

Nous resterons dormir ici, c’est autorisé, en compagnie d’une dizaine d’autres camping-cars.

 

 


Samedi  13  Août 136 km     Météo :  Belles éclaircies 8 -  19 °C     


Nuit calme. Après l’arrêt de la circulation, il ne restait plus que le bruit des vagues.

Un rayon de soleil furtif pointe ce matin, nous allons donc prendre notre café au bord de la lagune. En admiration devant un gros iceberg d’un bleu profond, tout à coup on entend un grondement et un iceberg se retourne entraînant le ballet des autres vers la mer. Le temps de mettre l’appareil photo en caméra et c’est déjà fini. (vidéo ). Quelques autres matinaux admirent le spectacle. On ressent bien le froid de la glace et on apprécie de rentrer au chaud après quelques minutes.

 

Nous allons à nouveau faire un tour sur la plage, mais seuls quelques glaçons subsistent, on n’est pas à la bonne heure, quelle chance on a eu hier !

Notre principal but aujourd’hui, c’est d’aller à Höfn ( qui veut dire port en islandais), pour goûter à la curiosité locale : le « humar », une grosse langoustine. Nous prenons en stop 3 espagnols, un peu transis de froid  avec leur lourd sac à dos. Le supplément de poids se fait sentir ! En route nous leur faisons écouter Zebda, ils sont conquis.

A Höfn,(vidéo panoramique) nous choisissons le restaurant Pakkhús, avec vue sur le bateau qui pêche les langoustines.

Grillées à  l’ail, c’est un délice, le goût du homard, avec une chair moins dense. On finira par un gâteau aux carottes et un au skyr.

Une petite balade digestive le long du quai sur lequel est aménagé une reproduction su système solaire à l’échelle. En plus, la vue sur les 4 langues glaciaires que l’on aperçoit au loin derrière le golfe est splendide.

 

Après un petit ravitaillement au Netto local, on rencontre 2 bretons qui nous attendent devant le camping-car. Ils font le tour de l’Islande à vélo et ont besoin d’un ordinateur pour transférer le contenu de leur carte Sd sur une clé Usb, c’est vrai qu’ici, on en fait beaucoup des  photos ! On échange un peu sur les différents lieux visités, eux tournent en sens inverse.

Nous reprenons notre route vers l’Est en faisant une halte au phare de Hvalnes, où l’on observe de nombreux cygnes locaux, les woofer-swans. La route devient impressionnante entre mer et montagnes presque verticales. A la recherche de notre bivouac pour la nuit, nous trouvons une aire de pic-nic au dessus d’une petite falaise, qui surplombe une plage de sable noir avec un ou 2 trolls pétrifiés. Les vagues claquent assez fort sur les rochers, ça devrait nous bercer.

 

 


Dimanche 14  Août 124 km     Météo :  pluie puis très nuageux 9—14   °C    


On a été un peu optimiste avec le bruit des vagues, ça tapait quand même pas mal. Une petite pluie en fin de nuit a modéré le bruit.

Ce matin, il pleut donc on prend notre temps en espérant une éclaircie. On profite de pas mal de cars de touristes qui débarquent autour du camping-car pour admirer les petites falaises.

 

On se dirige vers Djúpivogur, où l’on visite une petite boutique d’artisanat qui fait des sacs à main avec des cuirs de poissons différents, d’agneau et de renne. Nelly les trouve superbes…

On passe devant Eggin i Gleðivik, un ensemble d’oeufs en marbre, représentant les différentes espèces d’oiseaux que l’on peut trouver sur l’île. A coté, on visite une surprenante exposition d’art moderne mêlant vidéos, peintures et sculptures.

 

Le temps est toujours pourri et on passe Berufjördur dont les sommets sont dans les nuages.

On décide d’interrompre la route en attendant demain, qui ne s’annonce guère mieux.

On trouve un joli bivouac pour la nuit au fond du Stöðvarfjördur.

 

 


Lundi 15  Août 96 km     Météo :  Pluie et brouillard  9-13   °C    


Encore une nuit au calme. Comme prévu, il va pleuvoir toute la journée et on ne verra rien du paysage. Ce sera donc une journée musées. Juste à côté de notre bivouac, un guide nous signale une exposition de pierres et de minéraux, Steinasafn Petru à Stöðvarfjördur.

Une certaine Petra Sveindóttir a collectionné tout au long de sa vie, des milliers de roches trouvées dans les montagnes voisines. C’est la plus grande collection privée au monde paraît-il. 

 

On arrive de bonne heure, et on découvre un très beau jardin fleuri, avec des milliers de cailloux colorés de telle façon qu’on pourrait croire qu’ils sont peints. Il y en a sur des dizaines de mètres. Nous n’y connaissons pas grand-chose en géologie mais c’est vraiment impressionnant. Considérée comme un peu originale au début, Petra s’est fait petit à petit reconnaître et de grandes personnalités ont visité son exposition. 

La balade dans les montagnes en transportant des sacs de 40 kg lui ont donné une santé de fer puisqu’elle est morte à 90 ans, en 2012.

 

L’affaire est maintenant gérée par ses enfants et petits-enfants qui ont eu le droit l’an dernier d’ouvrir un café attenant à la boutique, le permis ayant été déposé en 1974  !

Le succès est là puisque pendant notre visite, de nombreux bus y ont déposé leurs touristes.

Visite incontournable, 1000 Isk( 8€) par personne.

 

Nous nous dirigeons ensuite vers Faskrùdsfjördur. Toujours dans le brouillard, on devine les montagnes mais on ne les voit pas. Ce village est jumelé avec Gravelines et porte une histoire liée aux marins français d’Islande venus principalement de Paimpol et de Dunkerque pendant 80 ans à partir des années 1860. La réception de l’hôtel Fosshotel fait office de musée relatant l’événement, et comme nos 2 guides en font des éloges, on va le visiter aussi.

Dès le début, l’accueil est assez froid, on nous remet une brochure en français très mal faite sans paragraphe, illisible. Je m’aperçois qu’on est entré dans un musée mannequins : des mannequins de marins blessés, un mourant dans son lit avec à son pied une infirmière. Une vidéo avec un diaporama d’une dizaine de photos est là pour faire moderne.

 

Si vous visitez ce style de musée avec des ados, ils ont sorti leur smartphone en 2 minutes. Quelques instruments de chirurgie de l’époque. A l’étage en dessous, on a quand même une belle réplique de l’intérieur d’une bateau de l’époque.

 

Seul un coin bibliothèque avec des beaux livres qui décrivent l’histoire de ces marins attirent notre attention. Mais la gérante de l’hôtel n’a pas l’air d’apprécier que je m’asseye dans les divans de la réception pour les consulter. Tout ça pour 12€ par personne ! L’histoire de ses marins méritaient vraiment autre chose. A moins d’avoir des attaches familiales avec ces marins, musée à éviter même par temps de pluie …

 

Nous continuons notre route jusqu’à Neskaupstaður, en passant un joli col et un tunnel à une voie, on aperçoit quand même une ‘petite’ cascade.

On est le 15 Août, et on a une petite pensée pour les gens de Gondrin dans le Gers qui sont en pleine fête. Ils ont ripaillé et profité du beau temps toute la journée. Comme on n’est pas avec eux cette année, et qu’il fait 12°C dehors, on va se consoler avec une petite fricassée de humar trouvée dans un supermarché local…

 

Nous stationnons ce soir au bout de la route 92, on ne peut plus aller plus loin, après c’est la mer. Le beau temps revient demain, on est prêt à faire la petite balade côtière du coin.

 

 


Mardi 16 Août 92 km     Météo : nuageux et éclaircies  12 - 19  °C    


Le parking où nous étions hier est le bout de la route et ce n’est pas moins d’une cinquantaine de véhicules qui sont venus faire demi-tour devant le camping-car dans la soirée pendant que nous dégustions les excellents humar. Est-ce pour conjurer un sort ? Est-ce pour la symbolique du bout de la route de l’Est de l’Islande ?

On n’a pas compris.

A part un vrombissement de moteur et un coup de klaxon vers 23h, la nuit a été calme.

 

Nous partons donc faire la petite balade le long de la côte. Le chemin est facile pendant 1,5km. La flore est variée et colorée. Nous rencontrons une intersection. Nous choisissons à droite au plus près de la mer. On descend des escaliers assez raides et après, ça se complique, il faut se frayer un chemin parmi les rochers. On arrive dans une belle grotte, devant laquelle il y a une petite plage de galets, et la grotte suinte de petites cascades, c’est joli. Le chemin continue à travers les rochers. Ensuite, une petite douche imposée car il nous faut passer sous une cascade. Nous tombons ensuite sur une petite falaise presque verticale et humide qu’il faut escalader avec l’aide de chaînes. C’est trop difficile pour nous, nous préférons rebrousser chemin. La virée nous a pris 2 petites heures.

 

Comme nous avions passé les fjords dans le brouillard hier, nous repartons vers Faskrùdsfjördur. C’est beaucoup plus agréable aujourd’hui. Nous repassons le col et le tunnel à une voie, nous nous arrêtons sur le parking au bord de la péninsule de Hólmanes pour y admirer une jolie vue.

Nous voyons de haut l’impressionnante usine d’aluminium de Reykjaförður : 2 bâtiments parallèles de peut-être 500m de long, alimentés par d’énormes lignes électriques ! Cela n’arrange pas le paysage, évidemment, mais il y a eu des emplois à la clé.

Nous faisons notre pause déjeuner à 15h, sur la rive Sud du Faskrùdsfjördur. La fin du périple arrive et il est temps de laver le camping-car de fond en comble avant de reprendre le ferry Jeudi. Nous le faisons à la station très pratique à l’entrée du village. Laver un camping-car de 3m de haut avec un balai lance-eau au tuyau qui fuit et avec un peu de vent de face  vous assure une belle douche !

Nous repassons le tunnel vers Reykjaförður dans l’autre sens, et nous allons nous poser au bord du fjord, sur la route 955, sur un emplacement repéré à l’aller.

 

 


Mercredi 17 Août 65 km     Météo :  Pluie forte puis nuageux  10– 15  °C 


 

Hier soir, nous avons pu admirer les illuminations de Reykjaförður, de l’autre côté du fjord, c’était assez impressionnant pour une petite ville comme ça.

Ce matin, il pleut fort, nous attendons une éventuelle éclaircie, mais elle ne viendra pas. C’est le coeur un peu serré que l’on quitte notre dernier bivouac…

Nous récupérons notre consigne de gaz à la station d’Egilsstaðir. Elle était là, elle nous attendait sagement. Nelly est obligée d’insister un peu pour qu’on se fasse rembourser, mais tout rentre dans l’ordre.

 

Nous faisons quelque courses au Netto pour préparer nos repas pour les 2 jours de traversée, et nous ramènerons quelques soupes qu’on a appréciées pendant notre séjour.

2 auto-stoppeurs français, rincés sous la pluie, nous font un peu pitié et nous les emmenons jusqu’au camping de Seyðisfjörður. Le camping est déjà bien plein. Pour notre part, nous irons au grand parking gratuit aménagé par la ville. On peut même s’y brancher gratuitement.

 

L’après-midi se passe en la préparation des repas et une petite éclaircie nous permet de faire une petite balade dans la ville. C’est joli et il y a une belle église bleue.

Nous sommes surpris de ne pas voir ce parking se remplir vite, il restera de la place jusqu’à tard le soir . Le soleil se montre enfin illuminant les sommets des montagnes.

  

 


Jeudi 18  Août       0 km     Météo :  Grand beau       


 

Nous devions être à l’embarquement à 7h30, mais c’est bien avant qu’on est réveillés. Il y a un grand soleil ce matin. Le Norröna arrive à l’heure, et un petit bateau de croisière est à l’ancre dans le fjord. On reste sur le pont et on profite une dernière fois du fjord de Seyðisfjörður. Il faisait bon au soleil mais dès que le bateau démarre, on se rend compte qu’on est au Nord, et on rentre un peu gelés dans notre cabine.

Nous avons donc embarqué pour 48h de traversée et nous reviendrons par le même chemin qu’à l’aller.

Que dire de plus sur ce qui aura été notre plus beau voyage en 8 années de camping-car ?

 

Peut-être ceci:

 

Météo :   Sur 35 jours passés sur l’île, 26 jours sans pluie, 6 jours avec quelques averses, 3 jours avec pluie une grande partie de la journée. On sait, on a eu de la chance.

Les sites météo Vedur (islandais) et yr.no ( norvégien) sont parfois un peu contradictoires, mais indiquent souvent les mêmes tendances. Une petite préférence à yr.no pour les prévisions horaires sur la journée.

 

Les Islandais: On n’en a pas beaucoup rencontré et pour cause ils sont pour la plupart à Reykjavik. Le conducteur de 4X4 nous a tiré d’un mauvais pas et le garagiste a tenu sa parole. Les commerçants se sont montrés aimables, et dans les campings il y avait surtout …..des français.

 

Alimentation:  « On ne vient pas en Islande pour sa gastronomie » peut-on lire souvent. Pourtant nous avons  apprécié la viande d’agneau même si elle est sous vide, le saumon sous vide ou surgelé, la possibilité d’acheter légumes et fruits frais, les fromages locaux ( bleus, gouda..) , certains plats cuisinés comme la brandade de poisson qu’on trouve dans un emballage plastique transparent qui n’incite pas à l’acheter ou la kjötsupa en boîte, même si on n’en a pas beaucoup mangé pour cause de beau temps…

On estime le coût supérieur à 20% par rapport aux mêmes produits qu’en France.

 

Des produits inabordables: bœuf et fraises dont le prix est à peu près le double qu’en France.

Sur notre parcours, on a souvent trouvé de gros supermarchés à l’échelle du pays.

Les restos sont par contre hors de prix, mais l’heure de main d’oeuvre du garagiste est à 50€.

Pour comparer avec un autre pays du Nord, la Norvège, on mange beaucoup mieux en Islande, plus varié, et pour moins cher.

  

Essence: Sur notre parcours, aucun problème de ravitaillement, prix moyen du gas-oil 180 Isk/L soit 1,42 €.

  

Les routes: Aucun problème sur les routes goudronnées, il faut juste faire attention aux moutons..

Les « gravel road » : routes gravillonnées en traduction mot à mot . Mais nous n’y avons pas rencontré de gravillons mais des trous, des bosses, de la tôle ondulée, parfois les 3 sur la même piste. Et quand il pleut, ça glisse. Au début c’est marrant mais à la longue, c’est un peu lassant, le camping-car est bien secoué. Néanmoins, c’est le prix indispensable à payer pour découvrir les régions les plus reculées.

Il n’est pas envisageable, à notre avis de s’engager sur les routes F même sans gués à traverser.

 

 

L’explosion du tourisme : Certes, il y a parfois beaucoup de bus dans le Cercle d’Or, mais en aucun cas on atteint des densités touristiques comme dans certaines régions en France. En camping-car, on a l’avantage d’être sur les sites de bonne heure ou en en fin de soirée. Dans la plupart de nos bivouacs libres, on était seul et le maximum a été de 4 camping-cars.

 

Les camping-cars: Malgré le nombre impressionnant de camping-cars qui descendent du ferry, on n’en rencontre pas beaucoup, beaucoup moins en tout cas que dans le Jura en hiver, excepté dans le Cercle d’Or.

 

Les services: Toutes les stations services sont équipées de laverie où l’on peut faire le plein d’eau gratuitement et vidanger les eaux sales. On a quand même vu une interdiction de vidanger à Myvatn.

Les campings sont parfois équipés d’une borne tous services, qu’on peut utiliser même si celle-ci est à l’intérieur du camping. Mais il y a aussi beaucoup de camping qui ne sont pas équipés du tout, à Myvatn aussi par exemple.

Ayant un système SOG, nous avons vidangé les eaux noires plusieurs fois dans les WC classiques des campings sans avoir de remarques, quand on voyait quelqu’un, ce qui n’était pas courant dans les petits camping. Notre deuxième cassette nous a été souvent utile.

 

L’Islande , c’est un voyage cher : oui et non. La différence avec un autre voyage de 6500 km va se faire un peu sur le gas-oil, plus cher mais pas beaucoup sur l’alimentation. Le tarif des camping qu’on n’utilise pas souvent varie entre 8 et 14€ par personne. C’est le ferry qui grève le budget, mais selon les dates, le confort, et la taille du camping-car, il y a des différences. Et puis si on reste suffisamment longtemps, c’est un voyage qu’on ne fera qu’une seule fois ( en principe, mais….)

 

L’Islande, c’est un pays noir et gris : Parfois, oui , mais alors quel contraste ! et souvent c‘est une explosion de couleurs…..

 

Et pour répondre à la question que j’avais posé sur le forum CCI ,

L’Islande, avec ou sans camping-car ? Si on en possède un, avec sans hésiter.

 

 

Prochain grand voyage vers …….( on ne sait pas encore)

 

Fin.